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Abstract

Construit au début des années 1970 sur le site récemment choisi pour accueillir l’université de Lausanne, le Cubotron est un bâtiment conçu à l’origine comme un objet architectural entouré de verdure, éloigné du reste des construction du campus, et dialoguant avec les rives proches du Léman. De nouveaux besoins apparaissent et la manière de travailler d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a 50 ans. Plus nombreuses, les constructions empiètent sur la nature environnante. Le bâtiment, ses fonctions, son esprit ne répondent plus aux besoins du contexte. Il faut alors construire ou bien réhabiliter le bâti existant. Ce projet s’inscrit dans cette dernière stratégie. Le Cubotron, actuellement occupé par la section physique de L’EPFL, sera, à l’horizon de 2030 occupé par la section de biologie de l’UNIL. Trois observations sont faites sur l’état actuel du Cubotron : d’abord, ses espaces sont étroits, denses, obscurs, il y manque des parties communes et des programmes publics ; ensuite, le bâtiment ne permet pas d’accueillir de manière adéquate le flux d’élèves, doctorant.e.s, professeur.e.s et autres collaborateur.rice.s arrivant de la station de métro à quelques pas de son entrée ; enfin, la connexion interne est difficile entre le niveau 0, celui de l’entrée nord côté métro, et le niveau 1, tourné vers le lac au sud et longé par la voie pédestre liant tous les bâtiments de l’UNIL et de l’EPFL. Le projet tente de répondre à ces trois problématiques spatiales en ajoutant une contrainte technique, celle de l’amélioration des performances thermiques d’un bâtiment dont la façade, considérée comme patrimoine architectural, est à préserver.

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