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Abstract

L’architecture peut subvenir aux besoins de communautés qui nécessitent un changement. C’est le cas des sociétés indigènes qui se définissent par leur autonomie et la relation de leurs constructions à la culture et à la nature. L’objectif tend à revaloriser la construction traditionnelle afin d’initier les futures générations à préserver l'identité culturelle. Grâce à l’analyse d’éléments existants de l’ethnie de Los Tsachilas à Santo Domingo en Équateur, le projet se base sur les valeurs fondamentales du savoir-faire traditionnel et de la construction en matériaux locaux. Il s’inscrit dans les mœurs de la vie indigène et propose des constructions alternatives pour le développement de leur communauté en prenant en compte leurs besoins contemporains. En référence à leur travail communautaire, appelé Minga, la création d’un nouvel espace collectif de workshop permettra aux habitants de réemployer la construction en bambou-paille. Un catalogue de détails constructifs et de perceptions spatiales permet la fabrication in situ des éléments de construction nécessaires. Alternant avec la fonction du workshop, cet espace situé en bord de rivière accueille également les célébrations traditionnelles. De plus, le projet propose deux exemples d’habitats conçus dans cet atelier de construction. Ils exposent à la fois les perceptions spatiales souhaitées et les typologies adaptées selon les besoins. La richesse naturelle du site est mise en avant par les toitures qui activent différents espaces. La toiture devient alors l’élément qui relie conceptuellement l’intervention à l’échelle urbaine.

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