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Abstract

Le projet ASCOPET étudie les arts de la scène comme outil pédagogique pour l’enseignement tertiaire. A l’EPFL, la pratique de l’improvisation, et la création d’une performance collective présentée sur la scène du théâtre l’Arsenic, permettent qinsi de travailler l’imagination et l’expression des idées dans la conception en ingénierie. Elle conduit à revisiter le travail collectif, vu comme un processus d’expérimentation tenant compte des apports singuliers de chacun des participant-es. Les entretiens individuels réalisés avec les étudiant-es montrent comment l’idée de la performance naît au croisement d’expérimentations matérielles, corporelles et conceptuelles, culminant dans la présentation sur scène d’un artefact hybride, fusionnant mouvements des corps et mouvements de l’objet. Les résultats de cette étude éclairent ainsi à la fois l’activité de création artistique et le travail de conception en ingénierie, nous interrogeant sur leurs similitudes.

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