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Abstract

Apprendre à danser à l'envers, ce projet vise à appliquer le concept du théâtre de la cruauté Artaudien à l'architecture. Enlever à l'architecture son divan, un nouveau tempo, celui de la foule, de  la multiplicité, du tempo du corps productif de la machine désirante. Espace sublimé, non soumis à la rétroaction idéologique, lieu des devenirs, espace qui oublie, qui oublie la tentative de définition pulsionnelle du néo-prolétariat. Empêcher le décodage bourgeois du flux productif prolétaire dans le but de déformer et plier le capital comme architecture au corps dansant. Le quartier parisien de Belleville est vu, dans cette approche, comme un complexe oedipien issu de la complexité historique de profonde transformation des lieux, à la fois terre révolutionnaire et de loisirs. Nouveau paradigme nocturne, le « wild festival, » associé comme renouveau du concept théorico-social de la vague et du bunker par la subversion. Le projet tend à intégrer le concept du « wild festival « dans un lieu défini spatialement. En partant des outils de l’algorave mixés au « deep learning », par l’utilisation et la production spatiale de la pose estimation. Voir l'architecture non plus comme objet physique mais comme enchevêtrement de données de relations mathématiques en production qui se plient et subissent les affects du corps dansant, corps productif de la multiplicité.

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