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Abstract

Le Stade olympique de La Pontaise, construit en 1954, et toutes les installations sportives qui l’entourent, sont destinés à être démolis d’ici 2025 dans le cadre du projet Métamorphose. Pourtant considérée comme un « lieu de mémoire » par les Lausannois, l’enceinte courbe et fermée est amenée à disparaître pour faire place à de nouvelles constructions qui ne tiennent pas compte du tracé de l’édifice existant. Perçu de nos jours comme une friche, le stade abandonné peut se muer en ressource urbaine latente dans un contexte de densification. Comment valoriser les capacités latentes du stade olympique de la Pontaise ? Le projet consiste à le transformer en une oasis urbaine, un rond-point de mobilité douce, permettant d’augmenter la perméabilité piétonne du lieu. Le découpage de l’édifice, qui suit la trame structurelle de l’enceinte existante, du futur écoquartier et des percées vers le paysage afin d’articuler les flux publics environnants, produit des ruines accessibles qui entourent un jardin. Grâce à des interventions paysagères sur la topographie, la végétation, les voies piétonnes et les parties conservées de l’édifice, le stade redevient un lieu de rencontre, un espace réapproprié par le public connectant le sud de la ville au futur écoquartier. La porosité de l’enceinte, obtenue grâce au découpage réfléchi, permet de rendre hommage à « l’authenticité matérielle » du stade et de profiter du paysage dans lequel il s’inscrit.

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