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Abstract

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une thèse de Master de Génie Civil à l’EPFL. Il est réalisé dans le laboratoire LASUR (laboratoire de sociologie urbaine) sous la direction de Vincent Kaufmann et le suivi et les conseils de Juliana Gonzalez. À la suite de l’enquête mobilité réalisée par le LASUR en 2018, sur le canton de Vaud, le grand Genève et Berne, de nombreuses données nécessitent d’être examinées afin d’en tirer une typologie des usagers et une vision de l’accès à la mobilité dans les secteurs étudiés. Ces données permettent également de comprendre l’évolution de la mobilité douce en Suisse romande tout en mettant en évidence les enjeux liés aux transports. Le but est ici d’étudier le report modal de la voiture vers le vélo. Une meilleure compréhension des contraintes à la pratique du vélo de la métropole lausannoise permettrait de mettre en place des stratégies plus efficientes pour la promotion de l’usage du vélo dans les trajets pendulaires. Ce projet de Master se base sur l’utilisation de la base de données du LASUR, appuyée par des entretiens de terrain qui affineront l’analyse, et mis en perspective avec d’autres données de mobilités issues d’enquêtes fédérales et cantonales. Cette recherche ne prétend pas être purement objective mais est dirigée à travers un point de vue situé. Je suis une jeune femme blanche de classe sociale moyenne élevée, pratiquant le vélo tous les jours par conviction écologique mais aussi par plaisir du vélo. Cette recherche a pour objectif de faciliter à la démocratisation des modes de transports actifs et à la dépréciation de l’usage de la voiture en milieu urbain. Cependant, l’objectivité de cette recherche reste un idéal vers lequel je souhaite tendre grâce à une méthodologie rigoureuse et en gardant conscience de ce biais cognitif à chaque étape du projet. Pour plus de facilité d’écriture, le genre masculin sera utilisé dans l’intégralité de ce rapport, pour représenter l’ensemble des personnes, quel que soit leur genre.

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