Le paramètre humain
Comment les choix des constituants primordiaux de l’architecture peuvent restreindre les propositions de l’architecte, ou influencer les possibilités du projet? Face à l’utilisation actuelle des outils paramétriques, je souhaite questionner ces outils pour voir si l’informatique peut, au contraire, donner une certaine clairvoyance sur la multiplicité des choix possibles, en dégager les ingrédients et donc orienter ces possibilités, au lieu d’être seulement au service d’une conception géométrique qui se veut sans limites. L’objectif est d’analyser le fonctionnement de la cuisine pour en dégager les règles dissimulées qui l’organisent. L’optimisation des parcours d’activité et leur impact humain permettent ensuite de positionner les modules la constituant en fonction de sa taille et sa situation donnée. La même logique modulaire fût utilisée pour servir de cadre pour un immeuble. Les logements peuvent se combiner organiquement à l’intérieur de ces modules avec pour base d’évaluation la position de la cuisine. La cuisine a été travaillée comme un organisme rationnel de l’espace, puis, à son image, l’appartement et l’habitation ont été générés. Le paramètre humain permet de cette manière la répartition et la création des espaces, ou de leurs éléments, en fonction des besoins ainsi que de leurs relations optimisées. C’est à la fois les paradigmes quantitatif et évaluatif qui permettent de restreindre ces propositions et, d’une certaine manière, d’étendre les champs du possible.
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