Fichiers

Résumé

Londres, post-Brexit. Année 2030, la beauté est morte hier. Il ne reste qu'une trace de l'Europe face au Parlement britannique. L'œuvre simple appartient au passé, l'œuvre double se trouve juste à quelques détours de la rivière; dominante, elle surplombe la spéculative “City of London”. Il s’agit d’une figure anormale, attrayante et inconnue, ne suivant pas les limites du contexte qui l’accueille, toujours éprise de sa précédente enveloppe westminstérienne. Un écran - logements - radiographie les urgences sociales de la ville; une structure dégothique - antenne européenne - la soutient; un dépôt souterrain - banque d'art - la finance. La structure violente et les murs rideaux réfringents combattent la transparence facile des gratte-ciel voisins: forteresses de verre, éblouissantes et introspectives. Il s’agit d’un repère éthique pour le commun des hommes; une composition capable de capter l’attention des passants, et de révéler le quotidien connu et redondant de nos vies. Son ambiguïté perceptive glorifie la contradiction et le contrapposto, la fausse symétrie et l'harmonie déviante, le tout déformé et le dividuel. Offrant à la ville des espaces continus - libres et contraints - du sous-sol au ciel, incomplet, mais complet dans sa dualité. L’échelle humaine et l'échelle géante alternent dans une dichotomie d'écoulements et de décrochages, de proximités et de répétitions biaisées, donnant lieu à de nouveau(x) mode(s) d’occupation(s). «Nous sommes fascinés par sa force en action. Laissons-nous surprendre et choquer par le résultat, abandonnons-nous au processus …». [Extrait de l’Enoncé théorique de master]

Détails

Actions

Aperçu