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Abstract

La diaspora nord-africaine, qui a débuté dans les années soixante en France, a bouleversé l’urbanisme des villes ainsi que les structures sociales en place. A cette époque, le refus de reconnaître les colonies en tant que culture autonome a servi de fondement à une politique d’interventionnisme inconsidérée. Tariq Moddod souligne, «Tout groupe social tend à résister à l’oppression en s’appuyant sur les éléments où il puise collectivement force et sécurité psychologique». Dans ce climat un effet communautariste apparut, conjointement à une volonté d’intégration commune. Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, la ville de Marseille a accueilli 130’000 nouveaux habitants, c’est une nouvelle ville qui émerge au Nord. La construction des cités ouvrières puis celle des grands ensembles sont des phénomènes déterminants de la marginalisation de ces espaces, pour lesquels aucun équipement, ni aménagement public n’ont été réalisés. Marseille a souvent été citée en exemple pour sa gestion des problèmes liés à la ghettoïsation, notamment grâce à une politique de proximité et de dialogue social. Les objectifs du projet sont de légitimer le centre du Merlan comme centralité des quartiers Nord, de pallier une carence critique en équipements publics, d’offrir un aménagement urbain réactivant une relation de proximité et reconnectant le parc de Font Obscure avec les habitants. La création d’un centre culturel arabe laïque tente de remédier à une crise identitaire chez les jeunes en donnant accès à cet héritage

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