Abstract

Les importations de courant allemand plombent l'empreinte carbone du mix de consommation en Suisse, selon une étude du smart living lab. La charge en CO2 peut atteindre 400 grammes par kilowattheure la nuit ou à certaines heures de l'après-midi. Si la production d'électricité en Suisse est à juste titre réputée propre, le mix de consommation affiche un bilan carbone moins flatteur. Car cette production suisse, dont la charge en CO2 est proche de 40 grammes par kilowattheure, ne couvre que deux tiers de la consommation. Le tiers restant, importé d'Allemagne, de France et d'Autriche, alourdit fortement la charge en CO2. Et cela dépend des heures et des jours. Sur la base de données européennes, des chercheurs de l'EPFL et du smart living lab de Fribourg ont reconstruit la carte horaire de cette charge pour l'année 2015.

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