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Abstract

Faisons l’hypothèse que le territoire est une surface productive entièrement planifiée, manufacturée et aménagée par l’homme. Où la nature s’élabore comme une copie d'un réel sans commencement, ni réalité. Où l’on ne reconnaît plus nécessairement de limite à la ville. Où la forme, la structure et l’aspect d’un tel artefact sont l’expression d’une négociation politique avec une économie de marché mondialisée subissant la pression des grands changements géo-climatiques. Partant de ce postulat, ne pourrait-on pas imaginer, dans une réalité qui ne voit pas la ville néo-libérale comme une forme pérenne d’existence et qui reconnaît la nécessité de trouver des modes d’existences alternatifs, le projet d’un paysage comme réaction formelle et représentation idéologique à ce contexte supposé? Le projet formulé ainsi, au travers de trois paysages dialectiques, est une réflexion critique et une exploration des rhétoriques qui s’appliquent à le définir. Celle qui voit dans la constante propagation d’un maillage isotrope et continue d’objets bâtis une condition souhaitable qu’il s’agit d’exacerber et d’habiter. Celle qui forme un bastion dans lequel elle réfute le monde tel qu’il est actuellement construit. Celle qui espère l’émergence toujours imminente de solutions technicistes où l’homme se sauve de lui même.

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