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Abstract

Les zones commerciales sont des lieux où la foule abonde mais où, paradoxalement, les interactions sociales sont limitées. Une masse individualiste, où chaque visiteur ne considère que ses besoins personnels. La Surmasse a pour but, à travers l’architecture, de démontrer aux visiteurs qu’ils font partie d’un ensemble social, où chacun doit œuvrer à son bon fonctionnement sans mettre de côté ses besoins personnels. La Surmasse atterrit dans cette zone commerciale sous laquelle elle crée une jungle urbaine, qui prolonge la vallée olympique, où les piliers remplacent les arbres. A la lumière naturelle se substitue celle des phares de voitures, de la discothèque et des “data centers”. Dernier vestige naturel, la rivière, canalisée, serpente sous la plateforme. Au-dessus, la Surmasse est constituée de deux figures, une ellipse contenant un cercle, qui définissent des lieux de gradations entre deux milieux. Le cercle représente l’espace collectif, où les interactions sociales se déroulent entre des éléments architecturaux autonomes qui entrent en collision les uns avec les autres. Cet espace libre est recouvert d’un rideau soutenu par une grille de poteaux laissant libre cours aux interactions. L’ellipse est dominée par une grille régulière qui règle le milieu le plus individuel. Chaque élément structurel est travaillé de manière indépendante, reprenant l’idée d’une multitude de libertés individuelles créant un tout. Cela fabrique un édifice autonome, capable de créer un monument pour la collectivité, à même d’être le contenant et le contenu de la Surmasse.

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