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Abstract

Le potentiel solaire a une importance primordiale dans la performance énergétique des bâtiments, car le soleil est normalement la principale source d’énergie renouvelable à disposition en milieu urbain. Pourtant, le potentiel solaire n’a pas une définition univoque. Comme nous l’avons déjà vu dans les précédents ouvrages de cette série, il est possible d’opérer une première distinction entre potentiel solaire actif et passif. Le premier se décline en potentiel solaire actif pour systèmes thermiques (production d’eau chaude) et pour systèmes photovoltaïques (production d’électricité). Dans le deuxième, on peut distinguer le potentiel solaire passif pour le chauffage de l’espace intérieur à travers les gains solaires, et l’éclairage à travers la lumière naturelle. Dans la présente étude, nous allons examiner l’irradiation annuelle sur les surfaces des bâtiments, que l’on peut considérer comme un premier indicateur du potentiel solaire actif, sans compter les pertes dues à la transformation en chaleur ou en électricité. Une évaluation du potentiel solaire dès les premières phases du projet, c’est-à-dire lorsque l’on aborde la question de la forme urbaine, permet une intégration plus efficace des critères de performance énergétique. En effet, très souvent, ces questions ne sont abordées que dans les phases avancées du projet, lorsqu’il est plus difficile d’effectuer des changements significatifs sur le projet. Cette étude s’inscrit donc dans une démarche d’évaluation précoce du potentiel solaire de différentes formes urbaines. Les visions urbaines développées par les étudiants de l’atelier du Prof. Emmanuel Rey pour le site de Crissier et présentées dans cet ouvrage se prêtent particulièrement bien à cet exercice d’analyse comparative, car elles présentent des formes urbaines très différenciées. Nous allons donc essayer de vérifier si certaines d’entre elles ont une meilleure exposition au soleil.

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