Abstract

A l’heure actuelle, les politiques de santé publique consistent en des approches globales dont les buts sont de déterminer les besoins actuels et d’anticiper les besoins futurs sur la base d’information sanitaire. Cette information sanitaire caractérise de manière générale l’état de santé de la population, la démographie, les prestataires et les prestations de soins, et elle donne également des indications sur les coûts et le financement du système en place. Dans notre pays nous savons exactement où la population réside, quel est son profil socio-économique et socio-culturel. Mais nous savons aussi quelles sont les caractéristiques des environnements naturel et construit où elle réside et nous devons tirer profit de cette information pour améliorer la précision des actions de prévention. Si l’on considère l’utilisation des outils géographiques (SIG) en santé publique, le plus souvent l’information sanitaire utile est transmise par l’intermédiaire de cartes choroplèthes: on va utiliser une surface ou un point pour représenter une variable d’intérêt. Le pays ou la ville sera coloré en fonction de la valeur de cette variable. Souvent les données sont agrégées et elles permettent de mettre en œuvre le monitoring global d’un territoire. Mais ce n’est pas suffisant pour parler d’approche de précision. Il faut d’une part travailler à l’échelle de l’unité spatiale la plus locale possible, soit au niveau de l’individu si possible Et d’autre part analyser les données de santé en adoptant des méthodes statistiques adaptées, en allant donc au-delà de la simple visualisation des données. C’est ce qui permet de rendre visible l’invisible,

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