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Abstract

Guerres, conflits, violences sont les principaux mots que l'on entend dans l'actualité. Si les ONG font leur possible pour prendre en compte l'ensemble des victimes, certaines ont besoin de soins plus spécifiques. C'est le cas des femmes victimes de violences sexuelles. A la suite d'un long processus, ces femmes rejoindront le site d'Adma, une petite ville à quelques kilomètres de la baie de Jounieh, au Liban. Le soin par l'architecture est la caractéristique principale du centre d'accueil. En effet, que se soit par la matérialité, la lumière, les espaces ou l'environnement, le lien entre corps et architecture permettra d'atteindre l'acceptation du traumatisme en vue d'arriver à une autonomie. En conservant et liant le patrimoine en pierre à l'utilisation du béton, le centre d'accueil s'intègre dans la vision architecturale libanaise. De plus, la cour étant un élément dominant des maisons traditionnelles, elle permet aussi de protéger et sécuriser ces femmes, tout en leur offrant un espace intime de partage et de communication, que ce soit avec leur corps, entre elles ou avec l'environnement extérieur. Enfin, chaque patiente possède sa chambre individuelle et aura accès chaque jour à des espaces de discussion, des activités (peinture, couture, jardinage ...) et aux espaces communs. Dans la conception architecturale du centre d'accueil, la notion de collectivité est importante car même si elles viennent de lieux différents, ces femmes ont un point commun, leur traumatisme.

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