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Abstract

Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, le “beau” était une notion objective, indépendante de la sensibilité de chacun. Toute structure architecturale se devait de présenter les trois qualités de “firmitas ”, “utilitas”, et “venustas”. Dès le début de l'ère industrielle, face à l'aliénation machiniste grandissante et à la perte d'autonomie de l'homme, nombreux sont les critiques qui dénigrent la possibilité même d'existence du “beau” dans la modernité. Sans chercher à reproduire l'architecture des siècles passés, la visée du projet est de se pencher sur cette notion tout en adoptant le point de vue de l'architecte du XXIe siècle, se devant de respecter des contraintes économiques, de temps et d'efficacité. Nombreux sont les espaces publics minéralisés et ouverts issus de l'urbanisation rapide du XXe. Sacrifié au profit du stationnement automobile, le projet s'intéresse ici au site de Bellerive: situé entre la rive du lac Léman et le Sud de la ville de Lausanne. En dehors de la ville, mais lui appartenant cependant, celui-ci accueille le cirque, la fête foraine et des événements ponctuels. Le reste de l'année, le site, pourtant stratégique, est utilisé comme parking. Le projet ne cherche alors pas à ignorer les différents événements qui s'y produisent mais à les mettre en valeur tout en offrant une place publique à la ville lorsqu'ils n'ont pas lieu.

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