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Abstract

Le projet poursuit l'investigation de nouvelles solutions de logements collectifs à Paris, amorcée par deux travaux menés à la gare de Bercy et place de la Nation. Sevran, commune de la banlieue parisienne, est le troisième site d'expérimentation. Moins dense, moins connectée, ni ville ni campagne, la banlieue est le contrepoint dans la métropole. La différence nécessaire de ses formes d'habitation et des modes de vie, sa relation intime et complexe avec ses habitants en font le dernier catalyseur de cette recherche. – Ceci est peut-être une fiction – Les terrains Montceleux, champ de 33 ha, siègent au Nord de Sevran, entourés des pavillons et des grands ensembles. Plan muet où les objets semblent contempler, tel un choeur antique, une terre qui fut aimée. Le champ devient un parc et un lac y est construit. Le projet se pose là, à la lisière Ouest, le plus à l'Est de sa parcelle pour que le parc devienne son motif et lui sa figure. Il assimile les deux archétypes, qui se confrontent dans le voisinage, il s'apparente aux logements collectifs et désire les qualités de l'individuel. De l'autre coté de la route, sur le toit d'une des tours se tiennent un barbecue et une négociation pour une merguez. La nuit, deux garçons sont assis sur celui d'une église, éclairés par une large croix de néon. «Le ciel est par dessus le toit», constatait Verlaine. Le projet déploie le sien pour en faire des jardins, des terrasses, une promenade, un radeau sur le lac.

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