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Abstract

En 1994, les premières élections législatives multiraciales sud-africaines permettent à Nelson Mandela d'être élu président. Dès lors, l'accès à la propriété devient le fondement de la reconstruction post-apartheid et la population noire obtient enfin le droit à la propriété. Les familles des travailleurs sont alors autorisées à rejoindre les hommes jusque-là logés dans des “townships”, quartiers à l'époque réservés aux logements de la population immigrée noire. Le “township” de Langa, qui fut le premier érigé au Cap, se voit envahi par les habitats informels de part et d'autre des logements construits sous le régime de l'Apartheid. Sa localisation proche du centre ville a toujours fait de Langa un emplacement de choix pour les immigrés arrivant en ville. C'est pourquoi aujourd'hui, les habitants se retrouvent confrontés à de forts problèmes de surpopulation, de pauvreté et d'insécurité. Malgré des conditions de vie difficiles, une organisation spatiale spécifique ainsi qu'une micro-économie se sont mises en place dans le quartier et constituent un moteur essentiel au développement du quartier. C'est en utilisant ces qualités intrinsèques, couplées d'un processus d'architecture incrémentale que ce projet propose la sauvegarde du patrimoine national que sont ces logements datant de l'apartheid. Une trame simple et modulaire permettra aux habitants du quartier de s'approprier la structure selon leur besoin et leur moyen: un processus évolutif où l'habitant, impliqué par une méthode participative, est placé au coeur du projet.

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