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Abstract

À la rue du Grand-Pré, entre Lausanne et Malley, au coeur d'une zone industrielle, s'installe la Haute École des arts de la scène, dite la Manufacture. Dans cette ancienne usine de taille de pierres précieuses, un microcosme autonome s'établit : étudiants et professeurs cohabitent dans un univers convivial, attentif et responsable. Réhabilitée il y a quelques années afin de leur offrir cuisines, réfectoires, foyers, salles de travail, salles de répétition et salles de représentation, la Manufacture prévoit aujourd'hui d'étendre ses formations, d'accroître ses effectifs et d'augmenter sa surface construite. Ainsi, le projet soumet une réponse aux attentes des directeurs de l'établissement en renforçant la qualité du système architectural actuel. Il propose la réhabilitation du hall d'entrée, l'aménagement de jardins, la mise en place d'un centre de documentation et d'une nouvelle salle de représentation. Hugo l'a dit, «le théâtre n'est pas le pays du réel, il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre.» Tantôt architecture, tantôt illusion, ces interventions dialoguent, chacune à sa manière, avec la notion de décor afin de faire naître les échanges et la vie qui permettent à Hugo de terminer: «…c'est le pays du vrai: il y a des cœurs humains dans les coulisses, des cœurs humains dans la salle, des cœurs humains sur la scène.»

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