Abstract

L’objectif de cette contribution est de présenter comment s’est opérée, dans les dernières décennies, une redéfinition épistémologique des infrastructures à partir d’une prise en compte de leur inscription dans l’espace. En particulier à travers l’exemple de l’impact des infrastructures de mobilité sur le sol urbain, cette analyse permettra ainsi d’observer comment certaines théories urbaines se sont renouvelées en se spatialisant. Dès lors, on proposera un reversement de l’énoncé selon lequel « on a besoin de théorie pour décrire, expliquer, comprendre l’espace » en posant la question suivantes : « A-t-on besoin d’un espace pour formuler une théorie (urbaine) ? ».

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