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Abstract

Entre la chaîne jurassienne et le lac Léman, le plateau suisse accueille l'un des plus grands couloirs industriels du pays, né de l'installation des voies ferrées dans la plaine alluviale de la Venoge. Ce n'est que depuis ces dernières décennies qu'il a vu son activité décliner, concurrencée par le développement des voies autoroutières. Aujourd'hui, la crise environnementale et la perspective d'un épuisement des ressources fossiles font prendre conscience de la valeur de l'infrastructure ferroviaire et poussent la politique nationale à penser le renouveau de ce lien. Un tel projet est pourtant porteur de paradoxe. Il implique une nouvelle pression sur un sol précieux, convoité à la fois par l'agriculture pour sa grande fertilité et par l'habitat pour sa qualité des transports publics. Pour questionner ces paradoxes, le projet s'intéresse à un lieu de tension particulier, le nœud industriel de Crissier où s'entremêlent voie ferrée et autoroute, au croisement des rivières de la Sorge et de la Venoge, et aujourd'hui au cœur de la périphérie lausannoise. Il se donne un outil conceptuel: le jardin.

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