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Abstract

L'avancement des technologies provoque l'évaporation du bureau comme typologie statique. Ces nouveaux outils permettent une flexibilité des modes de travail. Si l'architecture virtuelle maîtrise ce monde fluide, sa contrepartie physique est à remettre en question. Libérée de devoir suivre une fonction précise – offrir un poste de travail fixe – la forme architecturale doit offrir une réalité aventureuse et sensible; un espace inspirant, varié et dynamique. Il s'agit de penser l'espace de travail dans sa spatialité, son atmosphère et son expérience plutôt qu'en tant que typologie générique, aménagée de manière spécifique. L'espace de travail se transforme alors en un milieu, un écosystème qui explore différents degrés d'intimités et qui promeut une flexibilité d'occupation. Un système sensoriel, défini par la lumière, l'espace et le son, permet de générer une variation programmatique intrinsèque. Ces trois paramètres conjuguent un certain nombre de possibilités; ils connectent ou isolent les utilisateurs et proposent des usages divers de l'espace. Les pleins et vides créent des perspectives, un rythme et une séquence de moments spécifiques au sein d'un continuum fluide et immersif. Le système découlant de cette réflexion fonctionne comme une cellule vivante qui réagit et s'adapte à son contexte. Les variations extérieures génèrent ainsi des moments singuliers au sein de l'univers intérieur devenu unique.

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