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Abstract

Les relations houleuses qu’histoire et informatique entretiennent ne sont pas nouvelles et la révolution des sciences historiques annoncée depuis plusieurs décennies continue de se faire attendre. Dans ce chapitre, nous aimerions néanmoins tenter de montrer qu’une évolution inédite est aujourd’hui à l’oeuvre dans les sciences historiques et que cette transformation est différente de celle qui a caractérisé, il y a quelques décennies l’arrivée de la « cliométrie » et des méthodes quantitatives. Notre hypothèse est que nous assistons par les effets de deux processus complémentaires à une généralisation des algorithmes comme objets médiateurs de la connaissance historique.

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