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Abstract

Le centre-ville de Tirana, capitale de l'Albanie, est majoritairement défini par un vide entouré d'arbres, de voitures et d'institutions. Malgré cette abondance, un composant clé du peuple albanais manque de représentation: la langue. En effet, elle est issue d'une branche unique de la grande famille des langues indo-européennes constituant de ce fait un élément important de l'identité albanaise. Le patrimoine écrit albanais est actuellement contenu dans la Bibliothèque Nationale. Cette dernière fait partie du bâtiment de l'Opéra et grandit à travers diverses extensions dans la ville. Il est donc attirant de penser à une nouvelle Bibliothèque Nationale. Par la nature de son programme, une bibliothèque est aujourd'hui de plus en plus caractérisée par son aspect public. De ce fait, elle devient de moins en moins un lieu de conservation et de protection du savoir, mais de plus en plus une plateforme communautaire, lieu de rencontre et de communication. Elle active la collection à travers des évènements qu'elle propose en lien avec ses richesses, mais aussi accueille toute discussion ou évènement générés par la ville ou le pays. En ça, elle est constamment un pôle culturel, un point de référence où l'on est toujours invité. La nouvelle construction s'insère autour et sous la Pyramide. Ancien monument de la dictature, cette dernière est aujourd'hui partiellement inoccupée et offre par sa géométrie des pans qui deviennent des points de rencontre de la ville. En effet, les gens y grimpent, y glissent et s'y posent. Objet architectural fascinant, elle évoque à la fois le symbole du tombeau et de la montagne. La collection y est protégée et autour d'elle se trouve une série de nouveaux bâtiments qui réinterprètent la nature du site.

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