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Vers la moitié du XXe siècle, les établissement scolaires se développent en parallèle aux théories émergentes des hygiénistes, des médecins et des pédagogues qui considèrent l'enfant comme sujet et non plus comme objet de l'éducation. Les nouvelles exigences incitent les architectes à développer de nouvelles typologies parfois expérimentales pour améliorer la qualité de l'instruction. L'école pavillonnaire, modèle idéal selon l'architecte Alfred Roth, est constituée de plusieurs petites unités autonomes qui se développent sur un ou deux niveaux pour se trouver à l'échelle des élèves. Le collège de la Sallaz est l'un des rares collèges du canton de Vaud à s'inspirer du courant international de ce type d'architecture. Depuis sa mise en service dans les années 1950, cet établissement scolaire ainsi que ses installations techniques sont restés dans leur état d'origine. La rénovation d'un complexe de cette qualité commence par une analyse sensible et approfondie de son état actuel. Ce projet, calqué sur un besoin réel de la ville de Lausanne, a exigé un degré de précision nécessitant l'intervention de plusieurs artisans locaux (serrurier, menuisier, vitrier, storiste, maçon, thermicien et paysagiste) qui ont apporté leur savoir-faire et leur expérience dans le domaine de la restauration. Lorsque les problèmes dus à l'usure des matériaux, à la vétusté des installations techniques, au non respect des normes de sécurité actuelles et au confort des utilisateurs ont été ciblés, les stratégies de réhabilitation ont toutes été inventoriées, pour être ensuite comparées. Le choix des différentes interventions s'est fait de manière méticuleuse, au cas par cas, en définissant des règles et en fixant les priorités. Cette étape décisive passe par la recherche d'une mesure entre les problématiques liées aux normes à respecter ou à amender, à l'efficacité énergétique, à la valeur patrimoniale, sans oublier la question du coût, argument souvent décisif lié au contexte économique.

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