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Abstract

Seuls quelques êtres osaient monter là-haut en ces mois d'automne. Des aventuriers voyant en ce paysage post-apocalyptique une quête possible d'adrénaline. Des âmes perdues en repentance à la recherche d'isolement. D'autres guettaient fébrilement l'arrivée de la neige, salivant dès la première chute en songeant à la manne financière que les flots de touristes allaient bientôt y déverser, quelques mois plus tard. Le modèle de la station intégrée des années soixante s'avère aujourd'hui incertain. Les changements climatiques, la croissance démographique mondiale et la nouvelle temporalité alpine réclament de nouvelles stratégies, permettant une occupation rationnelle de ces territoires déjà construits. Le projet prône une occupation à l'année de la station d'Avoriaz. L'enneigement ayant été la source des choix urbains et architecturaux, il s'avère primordial de qualifier l'espace ouvert en l'absence de neige pour activer ce nouveau cycle. Un travail sur l'assise, cette strate inférieure d'espaces publics extérieurs et intérieurs, connecte des bâtiments majeurs reconvertis, tout en organisant les parcours entre ces polarités naissantes: services culturels et sportifs autour de la place du téléphérique, pôle de recherche et de création au niveau des anciens parkings, et retour à une zone humide naturelle sur la place centrale. Un nouveau transport interne assure une connexion efficiente au sein d'Avoriaz et son accessibilité depuis la vallée.

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