Résumé

Souvent, on est confronté à un refus général de la domotique. Ecologistes et architectes visent plutôt l'exploitation des solutions passives. Et cela n'est pas plus mal … En même temps, on accepte l'automatisation du chauffage, de la ventilation, des stores et des lumières. On se contente d'additionner accessoirement des conforts, a posteriori, sans exploiter la potentialité d'intégrer des concepts domotiques dans le développement du projet. Ce travail se veut comme exemple de collaboration entre architecture et technologies. L'usager cible est la personne aveugle ou malvoyante. Le choix des matériaux, des contrastes, des textures, des ambiances, des couleurs et de la lumière devient d'importance capitale. Concernant le filtrage de la lumière naturelle et artificielle, des solutions spécifiques ont été proposées. En plus de la domotique de base, portes et fenêtres sont automatisées, et des caméras Kinect® surveillent l'espace et observent les mouvements de l'occupant. Le logiciel y relié se charge d'apprendre les habitudes de l'usager et d'interagir selon les nécessités. En cas d'inactivité suspecte, oublis, accidents, chutes, un centre de télésurveillance prend le relais. Le projet est conçu de manière à accueillir toute la technique dans deux meubles: un grand fixe, qui contient aussi cuisine et salle de bain, et un petit mobile. Ces meubles indépendants organisent l'espace et peuvent être aisément exportés du projet, afin d'élargir le concept à des architectures affines.

Détails

Actions