Abstract

La presqu'île de La Cartuja, située à l'Ouest du canal Alfonso XIII, accueillit l'Exposition Universelle de Séville en 1992. Cet emplacement stratégique avait été choisi dans le but de freiner l'étalement urbain vers l'Est et ainsi rééquilibrer le tissu bâti autour du centre historique en invitant la ville sur l'autre rive. Malgré la première impulsion donnée par le succès de l'évènement, la capitale andalouse n'a pas su profiter de cet élan pour aller au bout de ses intentions. Suite à l'exposition, le site n'a jamais été réadapté aux besoins des habitants. Les sévillans s'en désintéressent donc totalement et ne le considèrent pas comme appartenant à la ville. Afin de rentabiliser les efforts déjà réalisés sur la presqu'île, il apparaît comme une évidence de la rattacher à Séville en la rendant à nouveau attractive. La stratégie adoptée vise ainsi à transformer ce site enclavé, monofonctionnel et démesuré en un véritable quartier de la ville. En s'appuyant sur le potentiel existant et en conservant l'héritage de l'exposition, le projet propose d'améliorer l'accessibilité de La Cartuja, de diversifier ses activités et de densifier son bâti, tout en offrant également un nouveau poumon vert à la capitale andalouse. En raison de l'ampleur du site, le premier lieu d'intervention se définit autour d'un axe majeur Est-Ouest qui relie la gare de proximité existante au cœur de Séville en traversant une succession d'espaces publics qui redynamisent ce lieu aujourd'hui déserté.

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