Abstract

Comment rendre compte de l’espace perçu, construit et vécu des villes, sans réduire la complexité des approches, des dispositifs et des pratiques ? C’est le pari de l’observation in situ, issu d’un voyage, d’un déplacement de notre aptitude de confronter notre corps à une des réalités du lieu, celle constitutive des « petits riens » urbains, dont la marche est à la fois l’un des moyens et l’une des composantes. À la recherche d’une métrique qui serait pédestre, chaque pas compte et participe aux espaces de représentations des villes. Fort des enseignements cartographiques venus d’avant, d’ailleurs et de l’art contemporain, la marche comme exploration du monde organise des recueils de traces sous la forme de récits cartographiques. Embarqué dans son voyage, le carnet interroge la notion de terrain, celui du chercheur dans son rapport d’« ethnonnement ». De l’espace de la représentation à la représentation de l’espace, c’est l’objet d’un procédé cartographique à (ré)inventer. Des « carto-ethnographies » en gestation se profilent au travers du recueil de notes et au service de l’élaboration d’une notation à des fins de narration par la carte.

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