Files

Abstract

Cette recherche porte sur l’analyse spatiale de 1600 conflits urbains s’étant produits entre 1965 et 2000 dans le territoire correspondant aux limites actuelles de la ville de Québec. L’article propose de renouveler l’analyse de la relation entre la fréquence spatiale des conflits et certaines variables socioenvironnementales urbaines. Tout d’abord, les conflits sont classés en utilisant un indice original mesurant leur niveau de conflictualité. Ensuite, l’analyse est réalisée à l’aide d’une régression géographiquement pondérée. Les résultats démontrent qu’au niveau globale et/ou local la régression géographiquement pondérée produit de meilleurs résultats que la régression linéaire ordinaire. Par ailleurs, on observe aussi que les variables socioenvironnementales explicatives varient, partiellement selon le niveau de conflictualité des conflits analysés. On note enfin que ces variables n’exercent qu’une influence partielle sur la distribution spatiale de l’activité conflictuelle. Autrement dit, dans certains secteurs urbains, l’activité conflictuelle est associée à d’autres facteurs que ceux mesurés dans cette étude.

Details

Actions

Preview