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Abstract

Dans le cadre de la volonté d’améliorer la qualité des cours d’eau dans le canton de Genève, ce travail a pour but de donner une méthodologie pour une autosurveillance des réseaux d’assainissement. Cette méthode utilise une approche de type immission et s’applique particulièrement aux déversoirs d’orage. La méthodologie se veut scientifique et basée sur des outils concrets tels que la directive STORM et le système modulaire gradué. De nos jours, les connaissances et la technique permettent de réduire l’impact d’un déversoir sur un milieu récepteur. La difficulté réside dans la détection des points problématiques du réseau et tel est l’objectif de cette méthode. Celle-ci s’effectue en deux temps. En premier lieu grâce à des critère de STORM de type émission et des informations provenant de modélisations et d’études existantes (par exemple : PGEE/PREE, études sur la qualité des rivières du SECOE) il est possible de filtrer une grosse partie des déversoirs problématiques. Dans un deuxième temps, un suivi régulier de tous les ouvrages permettra de déceler le reste des DO problématique. Ce travail contient également une présentation des législations cantonale, suisse, Européenne et française. Une discussion de ces différentes législations est également effectuée. Finalement ce travail présente le cas d’une autosurveillance du bassin versant de la Seymaz avec l’étude du déversoir CBs13. Celui-ci rentre dans les critères des déversoirs problématiques selon STORM et les études précédentes, mais la modélisation et les analyses succinctes tendent à montrer que ce déversoir n’a pas de gros impact sur le cours d’eau.

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