Abstract

Loin des « lendemains qui chantent », la question écologique suscite des craintes largement partagées, omniprésentes. Or, si elle participe de la construction d’un commun plus large et d’une structure temporelle originale, cette crainte écologique semble souvent déconnectée d’une véritable épreuve expérientielle. Comme si, contrairement à d’autres ordres de craintes quant au futur, le souci écologique naissait d’une abstraction qui a pour effet de déconnecter l’inquiétude des prises que l’on peut y avoir. Le commun se découvre ici sous une forme inquiète : la peur comme plus petit commun dénominateur de notre rapport au futur.

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