Abstract

Depuis les années 1960, le noyau central de San José se vide de sa population alors que l'étalement de la ville continue à gagner du terrain de plus en plus loin. Paradoxalement le centre reste aujourd'hui le pôle le plus important et dynamique du pays en attirant plusieurs centaines de milliers de personnes durant la journée. Malgré ceci, la réputation d'abandon, d'insécurité et de pollution, dont souffre ce secteur, est ressentie à travers l'état d'une multitude de parcelles jadis bâties et aujourd'hui converties en terrains vagues ou en parkings. La problématique de repeuplement ne vise donc pas uniquement à ramener des personnes habiter le centre, sinon à offrir un lieu de vie en ville, où les habitants pourront jouir d'une diversité d'activités. Dans un premier temps, la démarche consiste à identifier un périmètre de 14 îlots sur un axe stratégique, à densifier dans les prochaines décennies, compris entre le Parque Central au Nord et la gare ferroviaire du Pacifique au Sud, actuellement peu utilisée. Ensuite sur un îlot à proximité de la gare, je propose une intervention par étapes sur quelques parcelles non bâties, tout en respectant leurs limites. L'intention est de démontrer que vivre à San José n'est pas synonyme d'un habitat renfermé ou de type tour, mais de conditions urbaines de proximité où l'on peut aussi jouir d'espaces intérieurs et extérieurs adaptés aux conditions tropicales d'un lieu où les températures annuelles oscillent en moyenne entre 20°C et 25°C.

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