Abstract

Des électrons libres qui enfin se rencontrent. ; Le projet s'offre comme point de chute isolé et provisoire à des artistes du cirque, de la danse et du théâtre qui peuvent alors s'installer un moment, le temps d'échanger avec d'autres et de s'enrichir d'un enseignement mutuel. L'architecture est ici le catalyseur d'une production artistique spontanée: elle génère un espace propice à la création et assure une pratique artistique continue en protégeant ses habitants de conditions météorologiques autrement dissuasives. ; Peser les choses, exercer son corps, écouter le vent et la pluie, sentir l'aube. ; C'est donc une nouvelle communauté d'une quinzaine de personnes qui s'installe, pour deux mois, dans un coin de verdure. Il lui faudra trouver son équilibre et se construire, s'approprier un lieu, le ressentir dans toutes ses dimensions. L'architecture ne saurait alors s'interposer entre l'homme et son environnement, elle doit être poreuse. Poétiquement poreuse parce qu'intelligible: les circassiens eux-mêmes montent et démontent la structure qui abritera leurs activités communes. Construire son abri, c'est le comprendre et se sentir chez soi. Poreuse aussi parce qu'elle est un filtre et non une limite physique. Ici, pas d'opposition dedans/dehors: on change d'espace au gré des activités et des conditions météorologiques. Toujours, le milieu reste palpable.

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