Résumé

Derrière les florissantes façades des gratte-ciel du centre de Buenos Aires, s'étend un tapis de pavillons souvent non encore desservi par l'infrastructure urbaine. Dans cette vaste périphérie les gens vivent donc souvent dans des conditions précaires. Quelle intervention proposer pour augmenter le "droit à la ville" dans un tel contexte? Notre postulat est que l'école, de par son caractère rassembleur et culturel, est une institution capable d'agir comme un moteur d'ascension sociale pour la future génération et de développement urbain pour le quartier. Le projet s'inscrit dans un quartier auto-construit de Luján, ville d'extrême périphérie bonairienne. Ce quartier est non seulement dépourvu d'infrastructures urbaines et d'équipements publics, mais il souffre aussi de ségrégation. Il est notamment divisé en deux zones principales, le frente et le fondo, séparées par une route passante. Le projet propose de transformer cet axe routier en un espace d'échange et de vie publique. Au bout de cette allée, l'école s'implante de part et d'autre de la route, suggérant un dialogue entre les deux parties du quartier. Ce dialogue se concrétise par la disposition, le long de la rue, d'éléments de programme s'adressant aux habitants du quartier. Cette ouverture de l'école permet un échange culturel et social entre les habitants et l'institution. Dans une volonté de forte intégration urbaine, les classes s'organisent de manière pavillonnaire.

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