Résumé

Le territoire de la côte adriatique Nord a connu de grandes mutations touristiques au cours de son histoire. En effet, en 1906, naît Igea Marina, ville balnéaire utopique, dédiée à l'apaisement physique et mental de l'élite intellectuelle de l'époque, conçue par le médecin et humaniste Vittorio Belli. Avec la montée au pouvoir de Mussolini et du fascisme, une nouvelle utopie prend forme. D'immenses complexes de colonies marines de vacances pour les enfants d'ouvriers s'installent afin d'en faire les hommes de demain. Dès la deuxième moitié du XXe siècle, les longues plages rectilignes et les eaux peu profondes en font un site idéal pour les vacances en familles, transformant le territoire en une destination privilégiée du tourisme balnéaire de masse et provoquant ainsi la densification urbaine et la désertion de ses rives par la population indigène. Toutefois, ce territoire est ponctué par des exceptions végétales et non bâties, offrant ainsi des parcelles idéales pour le développement de projets urbains. Partant de ce constat, le projet, un parc urbain, cherche à être un trait d'union à la fois entre terre et mer, et entre les quatre paysages de la ville. Il accueille deux programmes, l'un privé, la colonie de vacances, requestionnée et réinterprétée et l'autre public composé d'équipements de sports et de loisirs dédiés à l'ensemble de la ville.

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