Abstract

Si dans bien des pays la tour n'est plus une question en soi, de tels projets de plus en plus nombreux en Suisse engendrent encore de forts débats, critiques et médiatisation. Cette opposition d'une grande partie de la population à ce type de projets pose la question d'une proposition alternative à l'accumulation verticale de bureaux s'imposant à tous comme un symbole mais appartenant, en fait, à des privés. Le projet propose par la mixité public/privé d'offrir la possibilité à la population de s'identifier à ce symbole fort que serait leur tour. Marquant Genève, et plus précisément le site de La Praille, lieu stratégique et futur siège de son développement, le projet est plus qu'un bâtiment haut, une tour mixte de 350 m affirmant son caractère public et territorial. Cette grande hauteur implique l'importance du choix précoce d'un parti structural dont les potentialités pourront répondre aux ambitions architecturales. Le projet interprète l'idée de la ville verticale en tant que pôles publics entre lesquels se développe le tissu en "quartiers thématiques", exploitant les caractéristiques de la structure en Core  ;  Outrigger, dont l'élément identitaire, le niveau Outrigger, est détourné de son usage habituellement technique pour devenir un lieu de spatialité forte, les sky-lobbies, stations desservant les espaces publics et irriguant le tissu. Cette même structure offre, entre ses pôles, la liberté nécessaire aux variations spatiales souhaitées pour la mixité.

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