Abstract

Orpierre, cité médiévale située à l'Ouest des Hautes-Alpes, est aujourd'hui devenue un site d'escalade incontournable en France. Dès les années soixante, le tourisme qui prendra différentes formes, a permis au village, victime de la désertification propre aux régions rurales et montagneuses, de prendre un nouvel essor. Aujourd'hui tournée vers un tourisme "doux", la commune revit et cherche à pérenniser cet envol. Quatre zones distinctes correspondent aux phases successives de développement du village: l'ancienne cité médiévale, la place de l'Église et les constructions qui la bordent, le terrain de camping et enfin la zone du Paradis (vestige d'un projet tournée vers le "tourisme de masse") située sur les coteaux ensoleillés à l'Est et aujourd'hui "re-colonisée" par les nouveaux habitants d'Orpierre. La cartographie des affectations renforcent ces distinctions: résidences secondaires et gîtes dans le vieil Orpierre, résidences principales sur les coteaux, services et lieux de culte autour de la grande place. Si les flux piétonniers et routiers confirment la situation stratégique de la place, les commerces tendent à choisir la facilité liée au stationnement et à se "décentraliser", engendrant ainsi une désagrégation du village. Le projet s'inscrit dans le contexte favorable de la naissance du Parc des Baronnies Provençales; avec la possible perspective de création d'une maison du parc, il propose la réappropriation et la valorisation de la place.

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