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Abstract

La machine est à la fois ce qui nous permet d’échapper à l’esclavage des besoins et ce qui nous y confine. Elle apparaît partout dans les Mille Plateaux de Deleuze et Guattari, mais je propose d’y réfléchir plutôt à travers la collection de textes rassemblés par Deleuze en 1953 sous le titre Instincts et Institutions. Je les utiliserai comme clés de lecture de rapports concrets aux choses mécaniques, en m’appuyant sur une série d’exemples issus de lieux et d’objets contemporains, ainsi que sur des exemples fictifs, tirés notamment de l’imaginaire de Franz Kafka, souvent évoqué dans les écrits ultérieurs de Deleuze. Ceux-ci me permettront d’introduire la notion de l’empreinte, que je souhaite proposer comme outil de compréhension du désir, et du dépassement de la machine.

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