Abstract

Voulons-nous sortir du Néolithique  ? Et si oui, dans quel sens  ? Telle est la question que se posent désormais les sociétés contemporaines. Ce qu’on peut appeler « conscience écologique » peut se définir comme le constat que le maintien d’un mélange de prédation et de production, qui caractérise le rapport à la nature de type néolithique, ne peut être garanti indéfiniment. En effet, l’augmentation de la population et celle de la consommation moyenne d’objets entre en contradiction, à un moment donné, avec la limitation de la matière physique et biologique disponible. Tôt ou tard, l’épuisement semble inévitable.

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