Abstract

Et si, pour répondre à la géographie des espaces virtuels, la géographie émettait l’hypothèse que ces espaces ne sont pas virtuels ! Cette option, bien que provocante en apparence, est celle qui est développée dans cette thèse. Il est supposé d’une part que les espaces prétendument virtuels sont des espaces réels et actuels, mais aussi que certains, dont les sites internet, peuvent être des lieux : des lieux réticulaires ! Il s’agit d’opposer le territoire et les réseaux, mais aussi le matériel et l’immatériel, pour mieux les réunir dans le cadre de l’action et plus généralement de la coexistence. Cette thèse se décompose en cinq parties. Il est question successivement de l’espace, de la technique, du lieu, d’Internet comme espace, puis d’Internet en ses lieux, afin de proposer une géographie des lieux réticulaires qui, en sus des lieux territoriaux, sont des espaces pertinents de l’action contemporaine.

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