Abstract

De nos jours, Tokyo est confronté aux problèmes liés à la diminution de la population. Etant la plus grande ville étalée au monde, sa surface étendue devient de plus en plus vacante. Le projet se décline dans ce contexte du futur proche en proposant un développement alternatif de Tokyo. L'intervention se manifeste dans différentes échelles en requalifiant le caractère de l'entre-deux du Tokyo vide. Etant notamment le thème de la recherche théorique, le “vide” dans la culture nippone a la capacité d'organiser la ville. De ce fait, le processus est de détecter les espaces vacants “vide” et de les convertir en espaces fluides et contemplatifs “vide”. A Tokyo la mobilité, piétonne et publique, est le principal moyen de transport. De ce fait, la stratégie d'intervention à l'échelle de la ville consiste à réorganiser la densité étalée autour des réseaux ferroviaires. Cette compacité engendre une efficacité durable dans le développement urbain. Le projet se situe ainsi dans le secteur d'Akihabara, plus connu pour être un lieu de grande consommation, et de forte connexion de ses flux. Sur ce site composé uniquement de bureaux et de commerces, la densification se fait essentiellement par des habitats le long de la route automobile qui, elle-même, est convertie en espace public. Akihabara devient un lieu où l'on reste. Finalement, un développement architectural est proposé en concrétisant l'espace cognitif du “vide”. A cet endroit, les occupants habitent le “vide”.

Details