Abstract

Les hôpitaux de jour ont fortement gagné en importance ces dernières années, suivant la hausse des traitements ambulants ou semi-stationnaires des personnes souffrant de psychose. Cependant, ces institutions sont logées, dans la plupart des cas, dans des maisons converties dont l'architecture n'est pas adaptée à ces besoins spécifiques. Dans cette actualité, nous nous interrogeons sur le fonctionnement d'un hôpital de jour en combinaison avec un centre de crise stationnaire. Le projet traite deux questions-clés. Il s'agit d'abord de créer une configuration spatiale qui mette les contacts interpersonnels et leurs valeurs thérapeutiques au premier plan. Deuxièmement, nous cherchons le niveau d'intégration approprié de la clinique psychiatrique dans le quartier, et, par conséquence, dans la société. La clinique se présente de l'extérieur comme une tour en forme de disque. Le rez-de-chaussée de la clinique adopte les règles de l'îlot qui est la forme urbaine prédominante dans le quartier. Aux étages supérieurs, l'institution se libère consciemment de ces conditions. L'équilibre subtil entre l'intégration et l'autonomie dans tissu urbain donne à l'institution une indépendance. En même temps, ce disque joue le rôle de médiateur entre les bâtiments commerciaux et les bâtiments résidentiels du quartier.

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