Abstract

Les cités résidentielles du second après-guerre posent de nos jours une série de questions majeures. Bien qu'elles possèdent des qualités urbaines, constructives et spatiales, elles sont aujourd'hui inadaptées aux nouvelles conditions de vie et aux normes en vigueur. La décision de transformer la Cité-Jonction à Genève s'est manifestée en raison de son implantation en milieu urbain dans un quartier en pleine mutation ainsi que par la possibilité d'intervenir de façons diverses. Construit dans les années 1960 par les architectes R. Engeli, R. Pahud, A. Cingria et G. Taramasco, cette cité se compose de trois tours et deux barres de logements, un centre de loisirs, une école primaire et des ateliers. Pour les barres, l'adjonction d'une nouvelle couche côté square permet d'augmenter la surface des chambres et d'offrir des loggias. Le projet propose également un regroupement d'appartements et un changement typologique. L'intervention concernant les tours est plus radicale. De nouvelles typologies tirent mieux parti de la verticalité et du caractère rayonnant des bâtiments. Par ailleurs, les surélévations permettent d'accentuer leur rôle de repère. Toutes ces interventions s'insèrent dans les choix structurels opérés à l'époque. La grille contemporaine des façades et la requalification des aménagements extérieurs redynamisent et renouvellent l'image de l'ensemble.

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