Abstract

Les pays occidentaux s'orientent de plus en plus vers la construction d'éco-quartiers. Ces derniers permettent une vie agréable et en accord avec la nature. Le coût d'un tel quartier étant supérieur à celui d'un traditionnel, il est donc plus accessible d'en construire dans des pays industrialisés. La question qui se pose ici est donc : est-il possible de construire un éco-quartier dans un pays dit « pauvre » qui vient de traverser une guerre ? Quels sont les moyens que l'on doit mettre en œuvre pour diminuer les coûts de construction ? Pourquoi construire un tel quartier dans un tel endroit ? Le projet prévoit la construction d'un quartier de logements dans une ville de Bosnie et Herzégovine. L'intention est de rendre la vie des habitants plus agréable en appliquant des règles d'un éco-quartier, tout en diminuant les coûts de construction par des choix constructifs et de matériaux appropriés. Cet éco-quartier permet entre autres de récupérer les eaux de pluie ainsi que d'être pratiquement indépendant du point de vue du chauffage. Ce dernier point prend une place prépondérante dans le quartier. En effet le chauffage est principalement solaire et demande donc une étude détaillée du climat ainsi que de la course solaire à cet endroit. Un autre problème que rencontre la ville est l'inondation. En effet cette dernière est régulièrement envahie par les eaux de la rivière la bordant. Il est donc important de prendre en compte également cet élément . Le but est donc d'offrir aux habitants une construction qui leur permette d'être à l'abri des inondations. Elle est également indépendante du système de chauffage de la ville, ce qui est très important au vu des derniers aléas qu'a traversés le pays lors de la dernière crise du gaz. Cette construction leur offre également une parcelle extérieure sur laquelle il est possible de cultiver un potager privé. Et c'est justement la récupération des eaux de pluie qui en permet l'arrosage constant même en période de haute sécheresse, c'est-à-dire en été.

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