Abstract

La Cité-Nouvelle d'Onex-Lancy fait partie de l'héritage de la modernité à Genève. Construite dès le début des années soixante, elle répondait de manière efficace à un besoin urgent de logements en très grand nombre. Implantée sur des terrains agricoles en périphérie de la ville, elle a été rattrapée par celle-ci, et elle est désormais un fragment de cette agglomération qui s'est construite par morceaux. L'architecture de la Cité possède un caractère très fort, mais les espaces libres entre les bâtiments ne sont pas assumés. Ces grands espaces résiduels, dans lesquels l'urbanité ne s'est pas vraiment installée, sont délaissés par le piéton qui ne les fréquente que très peu, au profit de la voiture, omniprésente. Dans un quartier monofonctionnel, le lien avec les autres parties de la ville est primordial. Et le rapport entre le centre ville et la périphérie ne semble plus vraiment pertinent, bien que la politique des transports publics renforce le caractère radial de l'agglomération genevoise. Le projet instaure donc une nouvelle ligne de tram transversale, reliant la Cité d'Onex avec Le Lignon et l'aéroport. Cet axe de transport qui s'installe au cœur de la Cité permet de requalifier les espaces publics. La reconstruction d'un équipement public, associé à un des arrêts du tram, instaure une petite centralité à l'échelle du quartier, le long de cette nouvelle infrastructure.

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