Abstract

La ville est partout, la ville est nulle part. La notion de ville est une nébuleuse dans laquelle on se perd avec plus ou moins de bonheur et il n'est plus certain que l'on puisse continuer à penser la ville contemporaine en termes propres à notre culture européenne des 19e et 20e siècles. Tel un tissu vivant, les espaces qui la composent sont remodelés, transformés pour s'adapter aux nouvelles formes de mobilité et au processus de modification fonctionnelle d'une entité toujours croissante, constamment densifiée mais toujours vibrante. La ville est aussi lieu d'échange à la fois constructif et destructeur, lieu de forte densité et de grande béance, lieu d'attirance et de répulsion. Et c'est paradoxalement dans l'interstice de ces dialectiques qu'elle peut trouver son avenir. Comment la pensée architecturale peut-elle y contribuer ? En quoi l'architecture des villes peut-elle construire la ville et participer à la planification urbaine ?

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