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Résumé

Le comportement modal des salles est une des principales causes d’inconfort acoustique, dans l’habitat et dans les salles destinées à accueillir du public, dans le domaine des basses fréquences. Les solutions techniques de l’état de l’art ne permettent par ailleurs pas de traiter efficacement ces spécificités acoustiques des espaces clos. Afin de surmonter ces limitations pratiques, des solutions de contrôle actif peuvent être efficacement déployées, avec des gains acoustiques significatifs. Ces performances sont cependant limitées à des bandes fréquentielles relativement étroites, un contrôle large-bande nécessitant des systèmes complexes en termes de transducteurs et de contrôle. Dans le même temps, des techniques alternatives de contrôle dits « semi-actif », tels que des absorbeurs électroacoustiques (transducteurs shuntés), ont montré une efficacité significative sur une base fréquentielle plus large. Ces systèmes sont particulièrement avantageux dans la mesure où ils ne dépendent pas de la nature des sources acoustiques et des positions relatives des capteurs et actionneurs, mais directement de la dynamique des transducteurs et de leur faculté d’absorber de l’énergie acoustique. Par ailleurs, les énergies requises pour leur fonctionnement sont extrêmement faibles, voire nulles (systèmes passifs). Cependant, certaines limitations doivent être prises en considération, en particulier pour ce qui concerne l’intégration de ces systèmes dans des salles réelles. Ce papier présente les différentes stratégies assimilées au contrôle actif modal de l’acoustique des salles sur la base d’une approche expérimentale, en comparant les performances et les limitations de chacune, afin d’en tirer des conclusions quant à l’implémentation pratique de tels systèmes dans des salles réelles.

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