Abstract

La télématique des transports intéresse les gestionnaires qui voient en elle la solution à plusieurs de leurs problèmes, mais elle est également un thème qui passionne de nombreux chercheurs. Si la plupart des outils développés semblent pouvoir offrir des résultats prometteurs, il faut se garder de céder trop facilement à l'élan d'optimisme qui les accompagne. Ils se basent souvent sur des justifications trop théoriques ou conceptuelles, si ce n'est sur des préjugés trop bien ancrés dans nos esprits. Comme dans tout domaine technique, il paraît audacieux de se passer d'une solide étude d'évaluation avant l'implantation d'un service de télématique, même si l'on est convaincu de son efficacité. Parmi les outils servant à de telles évaluations, les simulateurs de trafic routier peuvent être d'une grande utilité, qu'ils soient macro, méso ou microscopiques. Dans le cadre du projet PAPABILES (Projet autoroutier pilote Aubonne-Belmont pour une initiative lausannoise d'évaluation par simulation), une telle évaluation a été réalisée avec l'appui du service des routes de l'Etat de Vaud. Elle avait pour but de déterminer les effets de l'implantation de panneaux à limitation de vitesses variables (PLVV) sur un tronçon autoroutier fortement chargé, au niveau de sa capacité et de la sécurité des usagers. Pour cela, le cas concret de l'autoroute A 1 entre Aubonne et l'échangeur de Crissier (à l'ouest de Lausanne) a été retenu. En effet, ce tronçon est soumis à des charges de trafic particulièrement importantes, surtout à partir de l'entrée de Morges-est en direction de Lausanne. Dans cette région, le service des routes du canton de Vaud projette d'implanter des panneaux à limitation de vitesse variables.

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