Abstract

Depuis 1860, Paris a toujours été appréhendée dans les mêmes limites définies par son boulevard périphérique ; c'est une capitale coincée, saturée, renfermée sur elle-même. Aujourd'hui, il faut rompre avec cette vision binaire (centre / banlieue) et Paris doit prendre conscience de sa grande échelle pour sortir de ses murs. Les territoires périphériques sont les territoires vivants de la ville contemporaine, ce sont les lieux du possible. Le choix de Pantin comme terrain de projet répond à l'objectif de reconquête de la première couronne parisienne et d'effacement de la limite du boulevard périphérique. La situation de Pantin par rapport à Paris et sa banlieue, les données géographiques, les caractéristiques de sa population m'amènent au choix d'un programme qui est un condensateur social, réactif et flexible. Il accueille une série d'activités liées à la fois au travail, aux services et aux loisirs ainsi que du logement. Le bâtiment est permanent, flexible, économe et dense. Il est précis, réaliste tout en restant incertain. Il se définit par ce qu'il permet et non par ce qu'il est. Ce bâtiment représente pour Pantin un lieu des possibles.

Details

Actions